Centenaire de l’armistice 1918

Cet article a été publié dans le Petit Rinxentois n°7

Dimanche 11 novembre 2018. Il était 11 heures lorsque les cloches de l’église ont résonné dans toute la commune.
Il y a cent ans, l’armistice était proclamé.

La commémoration a débuté par le défilé des musiciens jusqu’au monument aux morts. Suivaient ensuite les pompiers, les anciens combattants, M. le maire, Mme la députée, Mme la conseillère départementale, les élus de la commune, les enfants, ainsi que de nombreux rinxentois. Tous étaient animés de la même volonté : ne pas oublier et transmettre un idéal pacifiste aux générations futures.

Après un moment de silence autour du monument aux morts, les musiciens firent retentir les sonneries protocolaires. L’instant fut solennel : dépôt de gerbes et recueillement, suivis de la traditionnelle Marseillaise. Enfin, en guise de clôture, les voix des enfants s’élevèrent pour entonner le chant « Lettre à un Poilu ».

La cérémonie s’est poursuivie aux abords de la salle polyvalente avec la plantation de « L’arbre de la Paix » par M. le Maire, Mesdames Bourguignon et Buret accompagnés de deux élèves de l’école. Une stèle en marbre, réalisée par M. Baurain, a également été dévoilée.

M. Mallevaës, directeur du groupe scolaire, est ensuite intervenu pour présenter le travail réalisé par l’ensemble des élèves et pour rappeler l’importance du devoir de mémoire. Il a ensuite passé le micro à Candice et Alix, deux jeunes écolières, qui nous firent lecture de deux lettres de Poilus. Ces textes poignants suscitèrent une très grande émotion parmi l’assistance.

M. le Maire souligna ensuite la difficulté d’assurer une transition avant de débuter son discours. Il rappela l’importance de commémorer le sacrifice de nos soldats tombés pour la France. Il retraça ensuite l’historique de notre monument aux morts, avant de passer la parole à six élèves. Nos écoliers firent alors revivre l’espace d’un instant à travers leurs jeunes voix, ces soixante-trois rinxentois qui perdirent la vie pour sauver le pays.

Nicolas Lœuillet a ensuite remis les médailles du travail à Christophe Catto, Tanguy Huchin, Vincent Morin (médailles d’argent) et à Christophe Maréchal (médaille de vermeil). Mesdames Buret et Bourguignon ont tour à tour pris la parole. Elles ont rappelé l’importance de la fraternité entre les peuples, ainsi que la nécessaire méfiance envers les nationalismes qui entrainent les guerres. Madame Bourguignon a félicité les élèves pour leur remarquable implication lors de cette commémoration, avant d’ajouter que l’arbre de la paix permettrait de perpétuer le nécessaire devoir de mémoire pour les générations futures.

La cérémonie s’est achevée avec le traditionnel vin d’honneur servi par les élus. Il fut l’occasion pour tous les participants d’échanger autour du verre de la fraternité.